Numéros d’urgence
- Le numéro d’urgence pour les violences faites aux femmes : le 3919
- Les numéros des PC sécurité de l’ENS : 04 37 37 64 64 (Descartes) et 04 72 72 81 51 (Monod)
La cellule action : un dispositif de prévention et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, le harcèlement moral et sexuel et contre les discriminations
La cellule action de l’ENS a vocation à accompagner les victimes de violences sexuelles, de harcèlement ou de discrimination ayant eu lieu dans le cadre de l’école au sens large (cours, vie associative, résidences, etc.). Les procédures engagées à la cellule action peuvent permettre d’aboutir à des solutions pour les victimes de violences dans le cadre administratif et disciplinaire de l’école, totalement indépendant du cadre pénal et juridique (par exemple une victime de harcèlement peut arrêter de voir son harceleur en cours sans avoir besoin de porter plainte).
Vous pouvez faire un signalement à la cellule action à l’adresse signalement.violences.discriminations@ens-lyon.fr ou bien par formulaire (en français ou en anglais). Ce signalement sera ainsi transmis à la mission égalité, composée du ou de la chargé·e de mission égalité et des référent·es égalité ; la mission égalité pourra ensuite, si vous lui donnez son consentement, transmettre ce signalement aux autres membres de la cellule, à savoir des élu·es étudiant·es, des élu·es professionnel·les, des représentant·es de la DAJI (Direction des Affaires Juridiques et Institutionnelles) et de la DRH (Direction des Ressources Humaines).
Lors de votre signalement, vous pouvez choisir :
- soit d’anonymiser votre message, auquel cas la mission égalité ne pourra pas revenir vers vous ; mais votre témoignage sera pris en compte pour les missions de prévention
- soit de laisser votre adresse mail (pas nécessairement votre adresse ENS : il peut s’agir d’une adresse pseudo), auquel cas la mission égalité vous recontactera pour vous aider à chercher des solutions si vous le souhaitez
Les solutions proposées par la cellule action en collaboration avec la présidence de l’école et sous réserve de l’accord des victimes peuvent inclure :
- une redirection vers des professionnel·les compétent·es et bienveillant·es en cas de besoin d’accompagnement médico-social
- une médiation pour la résolution de situations en interne (ex : rendez-vous de recadrage avec un directeur de département)
- un aménagement de l’emploi du temps de certains parcours ou de certaines personnes pour éviter que les victimes aient à croiser leurs agresseurs
- le lancement d’une enquête administrative pouvant déboucher sur des sanctions disciplinaires pour l’agresseur (avertissement, blâme, exclusion temporaire ou définitive)
- un signalement au procureur de la république pour appuyer une plainte